• Coucou,

    Aujourd'hui, le sujet, c'est comment ramener l'Inde chez soi. Outre les sites de shopping que je vous ai déjà recommandés, y a encore deux trois trucs dont je ne vous ai pas parlé. Déjà, je viens de recevoir par Anne-Julie trois stations de radio en ligne que Deepika écoutait. Deepika, c'est la chercheuse en biochimie avec qui elle partageait sa chambre. Alors les voilà:

    radio 1                                               radio 2                                                      radio 3

     

    J'ai remarqué qu'en France, et surtout l'hiver, la musique à la radio a tendance à être un peu déprimante, voir carrément cafardeuse. Vous devriez trouver ci-dessus un peu plus de bonne humeur.

    Une autre information intéressante: un Indien résidant en France depuis un bon paquet de temps qu'on a rencontré à Paradise Beach (et ouais) nous a recommandé un restaurant parisien qui fait selon lui honneur à la cuisine indienne. On ira sans doute goûter avec Thomas, ça risque fort d'inclure Bashar Dudin aussi, un copain de Thomas qui aime aller au resto. C'est donc le Madras Café à Paris.

    Pour avoir l'ambiance, vous pouvez aller manger au Saravana Bhavan à 50 mètres de gare du Nord (Paris), c'est pas excellent mais c'est franchement pas cher et ça permet de manger des Masala Dosa.

     

    Un ptit peu de soleil (ou comment ramener l'Inde chez soi)

     

     

    Pour les livres de cuisine, en croisant les informations, le plus complet et le mieux a l'air d'être en anglais, ce qui n'est pas très surprenant. Il s'appelle Classic Indian Cooking et a reçu plusieurs prix. Et si vous parlez pas anglais, ben... apprenez ;)

    Mes parents ont organisé la venue de la docteur ayurvédique d'Auroville dans leur association vendéenne vers fin janvier pour un week-end d'initiation, alors s'il y en a que ça intéresse je peux vous mettre en contact.

    Voilà, ça a maintenant l'air d'être tout pour cette année, on a bu le verre de l'amitié, on a tiré un coup (oui papa, je fais exprès)...

     

    Un ptit peu de soleil (ou comment ramener l'Inde chez soi)Un ptit peu de soleil (ou comment ramener l'Inde chez soi)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et on a eu le cadeau de départ le plus mignon de l'histoire des cadeaux de départ: y a nos noms marqués dessus! Et ils l'ont bien orthographié!

     

    Un ptit peu de soleil (ou comment ramener l'Inde chez soi)Un ptit peu de soleil (ou comment ramener l'Inde chez soi)

     

     

     

     

     

     

     

     

    Demain, c'est yoga, puis je vais me faire faire un full body massage, à 10 euros l'heure, je ne vais pas me gêner. Et après demain, c'est déjà l'avion.

    Gros bisous qui piquent (à cause du piment) à tous, et puis à vraiment très bientôt.


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  • Coucou à tous,

    bon, on se rapproche fort de mon départ, là. Dans une semaine, je serai à Paris à lutter contre le décalage horaire. Alors on n'est plus dans le moment où on vit de grandes aventures. On profite des amis, on a annulé nos vacances dans le Coorg histoire d'avoir le temps de faire les choses bien ici. Je continue le shopping de Noël, on continue aussi de se remettre de ces quelques gorgées d'eau douteuse qui nous ont bien fait souffrir. On fait de la musique avec un copain, on met des vêtements indiens (j'ai un haut jaune pétant, par exemple), mais on s'achète des pulls... Et on vit sur nos réserves de souvenirs qui sont quand même bien chouettes. Alors voilà, séquence Nostalgie (en cliquant sur ce mot, vous aurez accès à une radio de Bangalore pour vous servir de bande-son).

     

    Tout d'abord, notre PACS.

     

    Ca sent le sapin!

     

     

    Et puis les visites, avec Anne-Julie qui déplace des montagnes  [la boule de beurre de Krishna]:

     

    Ca sent le sapin!

     

    Papa, sa femme indienne et sa passion pour les machines (ici, une machine à faire du jus de canne à sucre).

     

    Ca sent le sapin!

     

     

     

    Sans compter les moments qui ne sont pas exceptionnels mais qui donnent toute leur texture à un voyage, comme cet en-cas à notre resto habituel pendant l'appel à la prière:

     

     

    Et les trucs franchement exceptionnels, comme mes parents en boîte de nuit, papa qui se déhanche sur de la musique Bollywood, le palais de Mysore où on est retournés le week-end dernier...

     

    Ca sent le sapin!Ca sent le sapin!

     

     

     

     

     

     

     

    Ca sent le sapin!

     

    Bref on est des sacrés petits veinards. Ce soir notre ancien colloc Ashish nous invite, il va cuisiner thaïlandais. Ce midi on a été manger un menu Mc Masala Veg (c'était pas bon, d'ailleurs)... Si vous avez des questions qui vous brûlent les lèvres à nous poser sur ici, maintenant serait le moment. Bises à tous!


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  • Bonjour, ça y est, mes parents se sont envolés vers le froid nantais et la chaleur des Desveronnières qui les accueilleront. Du coup, aujourd'hui, c'est mythologie. Voici une présentation en très très gros des divinités hindoues. Il y en a bien davantage, et c'est bien plus compliqué que ça, mais bon, hein, on va pas chipoter. D'ailleurs je n'en connais pas beaucoup plus. Je vous ai fait un graphique, qui, a défaut d'être esthétique, permet de ne pas mélanger les torchons et les serviettes.

     

     

    Donc comme vous pouvez le voir, on a une trinité de dieux hommes qu'on appelle Trimurti. Les voilà à gauche, puis de nouveau à droite avec leurs femmes respectives en dessous d'eux. Dans l'ordre: Brahma, Vishnu, Shiva, puis Saraswati, Laxmi et Parvati.

     

    Sans parents, mais avec un panthéon de luxeSans parents, mais avec un panthéon de luxe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le plus marrant c'est Vishnu, qui a dix formes différentes, appelées avatars.

     

    Sans parents, mais avec un panthéon de luxe

     

    Ses avatars que je préfère sont Narasimha et Krishna. Narasimha j'en avais parlé dans cet article sur Hampi de l'an dernier. Krishna, c'est un petit joueur de flûte qui drague les bergères et qui aime bien faire des blagues. Il leur arrive à tous deux de belles histoires, racontées dans le Mahabharata. C'est d'ailleurs un livre dont se servent les parents pour raconter des histoires à leurs enfants au coucher.

     

    Sans parents, mais avec un panthéon de luxeSans parents, mais avec un panthéon de luxe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On finit sur un beau portrait de famille, avec Shiva, sa femme Parvati et ses fils Ganesh et Kartikeya. Ils aiment les animaux, dans cette famille, ils en ont plein. Leur fils a même la tête d'un éléphant et une souris de compagnie, et ça n'a l'air de poser problème à personne. Bon, sur ce, bonne soirée, mangez des raclettes à notre santé et on boira des chai (thé) à la vôtre.

     

    Sans parents, mais avec un panthéon de luxe


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  •  Quand on voyage avec Michel et Brigitte, généralement, on ne s'ennuie pas. Un petit aperçu vidéo pour vous donner une idée: Papa teste l'acoustique d'un temple du VIè siecle, pendant que Maman cause business avec un vendeur ambulant, et qu'Anne-Julie profite du spectacle et essayant le chapeau de Maman. Le tout sur fond de bas-relief représentant Vishnu couché (ou Shiva? Je ne sais plus...).

     


     

     

    Quand on voyage avec Brigitte, on fait pas mal de shopping d'art. Quand on en a marre, on fait des pauses avec Michel et on se fait payer des thés par les boutiques d'art, qui sont bien contentes d'avoir Maman comme cliente.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     On visite des temples chouettes avec notre guide érudit, qui connaît aussi bien les histoires du Mahabaratha que les meilleurs coins d'ombre. Et Papa prend la pose devant le démon à tête de buffle que chasse la déesse guerrière Durga (appelée Kali en Inde du Nord). Il voulait reproduire le mouvement du buffle, finalement la photo en a décidé autrement...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A Mahabalipuram, nous étions logés dans la famille d'un ami indien de mes parents qui vit en France. Nous avons été reçus comme des princes. Le premier repas notamment, où Sathya (ci-dessous) nous a emmené manger le repas de midi à l'hôtel Radisson, dont les chambres vont de 100 à 1500 euros la nuit (entre 8000 et 120,000 Roupies). On a bien mangé, et puis après on est allés en papomobile se promener sur la plage privée de l'hôtel, près de la piscine sans fin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voyager en famille (Mahabalipuram)Voyager en famille (Mahabalipuram)

     

     

     

     

     

     

     

    Demain, c'est le dernier jour du séjour de Michel et Brigitte. Yoga, baggages et bon repas au programme, et peut-être un peu de shopping de dernière minute... Bises à tous.


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  • Je m'explique. Selon la médecine ayurvédique, qui est la médecine traditionnelle d'ici, chacun d'entre nous est constitué de 3 doshas, qui sont des types de personnalités/corps/relation au monde. Cependant, chacun de nous a des doshas plus dominants que d'autres. Connaître son dosha permettrait de mieux se connaître, et ainsi de mieux pouvoir prendre soin de soi. Pour définir son ou ses dosha dominants, on peut répondre à un questionnaire (qu'on peut trouver en cliquant sur les mots en bleu). Les doshas ont pour petit nom Vada, Pitta et Kapha.

    Anne-Julie et Brigitte ont suivi une formation de trois heures sur l'ayurvéda à Pondichéry. Ca complétait bien les informations données par Bérangère, notre contact à Auroville. Bérangère est une vendéenne expatriée qui est médecin ayurvédique à Auroville, après avoir fait 6 ans d'études dans le Gujarat (état du nord de l'Inde).

     

    L'ayurveda est formel, je suis une grosse Pitta

     

    Auroville est une ville utopique créée dans les années 60 par Sri Aurobindo et La Mère, à quelques kilomètres de Pondichéry. Le principe fondateur est que la terre n'appartient à personne, ou plutôt, elle appartient à tous. Le monument connu est le Matrimandir, une grosse boule où les Aurovilliens (environ 2400 maintenant) peuvent venir méditer. Pour les touristes, c'est plus compliqué de rentrer sauf en s'y prenant à l'avance, mais on peut le voir de l'extérieur. C'est conçu comme ça:

     

    L'ayurveda est formel, je suis une grosse PittaL'ayurveda est formel, je suis une grosse Pitta

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le Matrimandir est en plein centre. Autour, il y a 4 zones: culturelle, résidentielle, internationale et industrielle. Autour des 4 zones, il y a une ceinture verte, où se trouvent les fermes et la forêt. Dans la zone internationale, certains pays ont construit un centre pour présenter leur culture aux autres. Ci-dessous, le centre indien, à gauche, et le centre tibétain à droite.

     

    L'ayurveda est formel, je suis une grosse PittaL'ayurveda est formel, je suis une grosse Pitta

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On a passé trois heures dans le centre tibétain à faire de la "Awareness through the Body" (Conscience à travers le corps), qui est une des activités que font les enfants des écoles d'Auroville (900 Aurovilliens, 5000 des villages alentour qui viennent s'y éduquer). C'est un mélange d'exercices de théâtre, de méditation, de relaxation, qui ont pour but de rendre la personne plus sensible à ce qui se passe à l'intérieur d'elle-même.

    Ca a l'air aussi d'être un centre d'expérimentations sur pas mal de trucs, notamment l'écologie. Déjà, ils sont assez doués en reforestation, vu que quand ils ont commencé, à 35 personnes en 1968, c'était plutôt désertique, et maintenant, c'est très boisé. Mais il font aussi des maisons avec du tétrapack et des canettes de bière recyclées, et ils revisitent les modes de construction traditionnels.

     

    L'ayurveda est formel, je suis une grosse PittaL'ayurveda est formel, je suis une grosse Pitta

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les décisions se prennent par consensus entre les membres de la communauté, qui se réunissent en assemblée si 60 d'entre eux trouvent qu'il faut discuter d'un problème. Les nouveaux arrivants ont une période d'essai d'un an, pendant laquelle ils n'ont pas de revenus mais doivent payer les impôts. Les ouvriers sur les chantiers et les femmes de ménage ne sont pas aurovilliens. Cependant les villages voisins profitent des centres de soin et des offres d'éducation... Il y a une multitude de problèmes et une multitude de choses bien aussi. C'est en mouvement.

    Ca pose des questions légales intéressantes. Par exemple, pour avoir des prêts de la part des banques pour lancer un business, c'est compliqué quand on n'a rien à hypothéquer, car on n'a pas de biens propres...

     Un endroit intéressant, en tout cas.


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